Penne-d’Agenais (47)
Posted on Auteur span>Jean-MarieLaisser un commentaire
Au bord de la rivière le Lot, Penne d’Agenais est un village médiéval escarpé plein de charme, à visiter en toutes saisons. Promenez-vous dans ses ruelles pentues, qui dégagent parfois un petit parfum de sud… Vous y croiserez de nombreux ateliers et boutiques d’artisans, à la faveur d’une balade qui vous mènera à la force de vos mollets, vers l’un des plus beaux panoramas de la région sur la Vallée du Lot.
PENNE D’AGENAIS, UNE PROSPÉRITÉ QUI REMONTE À L’ÉPOQUE MÉDIÉVALE
On se demande si le nom de Penne d’Agenais proviendrait d’un menhir (pointu) situé à l’époque gallo-romaine sur les hauteurs de la colline ou tout simplement à la forme de celle-ci, qui évoque le mot Penn du celte « crête de montagne ». Quoi qu’il en soit, si Penne d’Agenais dispose d’un petit port sur les bords du Lot, c’est vers les cieux qu’il faudra vous élancer, si vous souhaitez en découvrir la quintessence… Installée à 200 mètres d’altitude, la ville bénéficie d’un point de vue exceptionnel et tout à fait stratégique, car on y voit à pas moins de 60 km à la ronde.
La Ferme de Lacaÿ propose des balades en bateau au départ de la Capitainerie sur les bords du Lot, à 5 minutes de Penne d’Agenais. 1h, une demi-journée ou la journée entière pour admirer le Lot-et-Garonne depuis les flots. Si vous aimez les balades en bateau.
Il est fait mention du Château de Penne d’Agenais, appartenant à Arnaud de Peyragude, dès le 11e siècle. C’est Richard Cœur de Lion, Duc de Guyenne, qui a initié le développement de Penne d’Agenais en fortifiant le château, aujourd’hui pratiquement disparu, qu’il convoite pour son positionnement tactique en hauteur. Aux 11e et 12e siècles, le village se construit tout autour, il s’enroule à partir de jolies ruelles pavées et aujourd’hui très bien fleuries. Les guerres de religions qui affectent la région ne manquent pas de déstabiliser les Pennois, la ville est assiégée en 1212 pendant la Guerre des Albigeois, on dit que ses habitants ont tenu 50 jours de siège avant de céder. Penne d’Agenais reste par la suite une puissante place militaire et de guerre, jusqu’à ce que son château soit détruit entre le 16e et le 17e siècle. La petite cité continue alors son chemin mais subit la dépopulation caractéristique des villégiatures rurales, au milieu du 20e siècle. C’est grâce à la volonté de ses habitants passionnés, qu’elle s’éveille de nouveau dès 1980 : de grands travaux conduisent à la rénovation des façades, on va supprimer le vilain crépi pour voir réapparaître tout le charme médiéval bien présent. Penne d’Agenais séduit les artistes et artisans, qui s’y installent et confirment la vocation à présent touristique de ce lieu, que nous vous invitons à découvrir en images.